Sur Euronext, le blé hésite et le maïs est plutôt stable

« Après un début de campagne des plus moribonds, les chargements de blé tournent à plein régime sur les ports français, indique Argus Media-Agritel dans sa note quotidienne diffusée ce 22 janvier. Ainsi, après leur forte déprime faisant suite au rapport USDA baissier du 12 janvier dernier, les cours du blé sont parvenus à légèrement se redresser à la fin de la semaine dernière. […] La situation est nettement plus lourde pour le maïs qui parvient tout juste à se stabiliser sur ses récents plus bas. »

Ainsi, le vendredi 19 janvier 2024 sur Euronext, la tonne de blé a terminé la séance à 218 euros (+1 euro par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mars et à 220,50 euros (+1 euro) sur celle de mai. La tonne de maïs a clôturé à 187 euros (stable) sur l’échéance de mars et à 191 euros (stable) sur l’échéance de juin.

Ce lundi 22 janvier, peu après 11h00 sur Euronext, la tonne de blé s’affichait à 216,25 euros (–1,75 euro) sur l’échéance de mars et à 219 euros (–1,50 euro) sur celle de mai. La tonne de maïs s’affichait, quant à elle, à 187 euros (stable) sur l’échéance de mars et à 190,75 euros (–0,25 euro) sur celle de juin.

Le blé argentin gagne en compétitivité

Dans sa note hebdomadaire, La Coopération Agricole métiers du grain souligne que « la forte dévaluation du peso argentin ces dernières semaines a permis aux marchandises argentines, et notamment son blé, de gagner en compétitivité sur le marché international ». L’organisme estime ainsi que « l’origine sud-américaine aurait ainsi capté une part de la demande ouest-africaine au détriment de la France ».

Elle poursuit : « La situation en mer Rouge impacte par ailleurs les échanges mondiaux et en particulier les exportations origine mer Noire qui voient ces derniers temps leurs volumes diminuer en raison de la difficulté à livrer les pays de la zone. Notons cependant que sur les 1,5 million de tonnes de blé négociées cette semaine, seules 120 000 tonnes étaient à destination de la Jordanie. Le reste avait en majorité pour destination la Méditerranée (Algérie, Tunisie, Égypte). »